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SCHNEIDER ELECTRIC

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Schneider electric : Pour JPMorgan, le raté de Schneider Electric en Bourse en 2025 n'est qu'un accident de parcours et l'action peut regagner près de 25%

Aujourd'hui à 16:09
Schneider monte en Bourse

(BFM Bourse) - La banque américaine a relevé son conseil à "surpondérer" sur le groupe voyant un point d'entrée attrayant alors que ses moteurs de croissance demeurent intacts grâce à son offre de produits vouées à bénéficier de la croissance dans les centres de données.

Schneider Electric a beau être la plus importante "valeur IA" de la Bourse de Paris, le groupe d'équipements électriques a constitué l'une des déceptions de l'année.

Son titre recule de 1,8% sur l'ensemble de 2025, alors que le CAC 40 prend 10,1%.

Cette sous-performance a de quoi intriguer dans la mesure où Schneider est plus exposé que ses rivaux aux data centers et donc par ricochet à la thématique porteuse de l'intelligence artificielle (IA) en Bourse, via ses nombreux articles pour les centres de données (armoires racks, systèmes de refroidissements, onduleurs…).

Son comparable Legrand, lui, affiche une progression de 38% sur la même période.

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C'est d'autant plus regrettable que le groupe demeure l'action la plus "influente" de l'indice parisien.

Dans la dernière fiche technique publiée par Euronext fin septembre, le groupe était en effet la plus importante pondération dans le calcul du CAC 40, avec 7,74%, devant LVMH (7,35%) et Airbus (6,62%).

Cela signifie que, si les 39 autres actions du CAC 40 sont stables, une hausse de 3% de Schneider Electric déclenche à elle seule une progression de 0,23% de l'indice parisien.

"Victime de son propre succès"

L'entreprise dont les origines remontent au XIXe siècle au Creusot a déçu à plusieurs reprises sur ses résultats, avec une croissance inférieure aux attentes au premier trimestre, des résultats semestriels jugés "peu inspirants" par JPMorgan et un abaissement de son objectif de croissance pour 2025 en octobre dernier.

Pour Barclays, Schneider a été "victime de son propre succès". "La barre des 'buy sides' (les investisseurs, NDLR) semble être beaucoup plus élevée ces jours-ci, selon nous, en raison des résultats antérieurs de Schneider qui ont dépassé les attentes, et après le troisième trimestre, il y a peu de facteurs susceptibles de stimuler la hausse des résultats ou sa valorisation", explique la banque britannique.

Pour autant, JPMorgan pense que le temps est venu de se positionner sur le titre. La banque américaine a relevé son opinion sur l'action à "surpondérer" contre "neutre" précédemment, ce qui revient à passer à l'achat. Son nouvel objectif de cours, de 285 euros (contre 220 euros auparavant), accorde un potentiel de 24,1% au titre au cours de clôture de mercredi.

À la Bourse de Paris, Schneider Electric prend 3,4% signant l'une des plus fortes hausses du CAC 40.

La banque américaine estime que l'action offre actuellement un bon point d'entrée pour les investisseurs au vu des perspectives de croissance à moyen terme.

L'entreprise organisera, le 11 décembre prochain, une journée dédiée aux investisseurs. La banque pense que la société maintiendra son objectif de progression des revenus à moyen terme (7 à 10% par an en données comparables sur la période 2023-2027), quand bien même JPMorgan pense qu'il serait plus raisonnable de tabler sur une fourchette de 7 à 9%.

2025, un "blip"

La banque pense que l'année 2025 de Schneider en Bourse demeure un "blip", une simple anicroche, un accident de parcours, alors que l'histoire de forte croissance de long terme racontée par le groupe demeure "inchangée".

Les déceptions publiées par la société ont surtout été provoquées par les droits de douane et des effets de changes négatifs et "ne sont pas caractéristiques" de Schneider, poursuit-elle. "Nous ne voyons aucun problème ni signal d'alerte en soi", considère l'établissement.

Au contraire, "Schneider dispose sans conteste du meilleur portefeuille en termes d'exposition aux marchés finals attractifs à long terme, et continue d'afficher une croissance organique et une progression des bénéfices dans le quartile supérieur (de son secteur, NDLR), juste derrière Siemens Energy", élabore JPMorgan.

"Nous prévoyons que les inquiétudes du marché s'apaiseront après la journée dédiée aux investisseurs du 11 décembre", poursuit l'établissement.

Avant JPMorgan, Morgan Stanley était repassée à l'achat (plus exactement à "surpondérer") fin octobre, car la banque américaine table sur une importante amélioration de la rentabilité de la société dans les prochaines années.

La banque appréciait par ailleurs le partenariat que le groupe a noué avec Nvidia, et estimait que sa division "data center" afficherait une progression de ses revenus de 20% en 2026 en données comparables puis de 15% en 2027.

Julien Marion - ©2025 BFM Bourse
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